– Un chemin de guérison, de reconnexion

Depuis l’adolescence, je suis en questionnement par rapport à l’humain et tout le lot de souffrances qu’il peut vivre sur le plan individuel, relationnel ou collectif . Ainsi, j’ai toujours porté un intérêt tout particulier pour les questions de pédagogie, psychologie, éducation et communication. Cette sensibilité m’a amené assez naturellement vers le métier d’assistante sociale que j’ai pratiqué durant plusieurs années.

A cette époque, j’ai aussi donné naissance à nos enfants.

Quelque chose en moi restait cependant insatisfait… comme un sourd sentiment de vivre « à côté de moi-même » et de ne pas être pleinement vivante.

Je pressentais aussi que pour pouvoir « aider » les autres, il est d’abord nécessaire de prendre soin de soi et de ses parts blessées. Je pressentais que la « guérison du monde » passe par une guérison plus intime, celle du cœur.

Des rencontres se sont faites et j’ai découvert les enseignements spirituels issus des traditions orientales ainsi que la méditation.

S’ouvrait à moi un« chemin de connaissance de soi » basé sur la pratique et non sur des croyances, dogmes ou morale… une approche de l’être humain où les dimensions corporelles, émotionnelles, mentales et spirituelles sont prise en compte.

Parallèlement, j’ai débuté une psychothérapie.

A 35 ans, je quitte mon travail d’assistante sociale et démarre une formation longue pour devenir psychothérapeute dans une approche humaniste et psycho-corporelle. J’ai ensuite continué à approfondir ma démarche par d’autres formations, stages, par des lectures diverses et un suivi régulier en supervision.

La psychothérapie et les enseignements spirituels avec la pratique de la méditation ont été la toile de fond de mon cheminement.

Un cheminement de quasi 25  ans … avec toujours comme priorité de suivre mon intuition et de ne m’enfermer dans aucun dogme.

Ce qui a aussi toujours été essentiel pour moi est le contact avec la nature, les animaux… randonner, contempler… et  puis la musique … l’écouter, la danser, la chanter.
Ce sont mes sources de joie qui m’ont aidée à ne « jamais lâcher le fil de la Merveille».

La vie n’a pas toujours été facile, loin de là, mais je crois pouvoir dire aujourd’hui que j’ai beaucoup appris dans ma vie de couple, de famille, dans la relation à mes enfants… et certaines épreuves, dont des soucis de santé ont contribué à approfondir ma pratique.

 

Voilà bientôt 15 ans que j’accompagne des personnes en psychothérapie ou en soutien à la parentalité et 7 ans que je propose des groupes dans le cadre de la méditation pleine conscience.

Aujourd’hui, je reconnais tout ce chemin et la richesse de ce que j’ai reçu, appris et intégré.

Et j’ai naturellement à coeur de transmettre cela dans une approche qui m’est propre et qui se veut intégrative.

(Pour plus d’infos sur mon parcours, mes formations et mon approche , se rendre sur mon site internet  www.jacqueline-piront.be)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Un chemin d’éveil du corps, du coeur et de l’esprit.

Ce qui m’a guidé et me guide toujours sur mon chemin de vie est un profond appel à être pleinement vivante et libre.

Se libérer de l’emprise du mental. S’ éveiller à notre être essentiel, l’être sensible, créatif et joyeux que nous sommes. Retrouver notre soi naturel, authentique. Oser vraiment être soi et éveiller notre capacité d’aimer.

J’ai toujours eu le pressentiment que nous sommes bien plus vastes que ce que nous croyons connaître de nous-mêmes.

Le plus souvent, nous vivons à partir des représentations, des idées, croyances … que nous projetons sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde… sans être réellement en contact avec cette vie vibrante qui nous anime.

Nous avons appris à vivre à la périphérie de notre être, identifiés à notre conditionnement mental et aux rôles que nous exerçons.

La société complexe et technologique dans laquelle nous vivons renforce encore cette déconnexion, source du mal-être contemporain.

 

– Intégrer humanisme, spiritualité et écologie

En tant qu’humain, nous participons à une toile qui relie l’ensemble des mondes vivants.

La déconnexion à notre propre être nous a coupé de cette vérité et les crises humaines et écologiques que nous traversons en sont les symptômes.

J’ai cette intuition profonde : « L’urgence aujourd’hui est d’abord de nous arrêter et de nous mettre à l’écoute… »

Le monde extérieur n’est que le reflet de notre monde intérieur. Tout est relié.

De plus en plus de personnes s’éveillent à cette réalité, dont parlent toutes les sagesses spirituelles ancestrales et qui est démontrée aujourd’hui par la physique quantique.

C’est un chemin qui va bien au-delà du simple développement personnel.

C’est un chemin de conscience pour sortir de nos conditionnements, revoir nos systèmes de pensées, nos croyances..  qui sont à la source des déséquilibres, de la violence et  des souffrances qui en découlent.

 

Comme le dit Thomas d’Ansembourg : « Nous ne changerons pas nos façons de faire si nous ne changeons pas nos façons d’être. »

Beaucoup le constatent aujourd’hui : les simples prises de conscience sont insuffisantes.

Nous sommes appelés à un changement plus radical dans notre rapport à nous-mêmes, aux autres et au monde pour créer un système de vie où l’humain trouve sa juste place, pour «  passer d’une culture capitaliste prédatrice à une culture alliée au vivant ».

Deux  « grands hommes » viennent de quitter le monde… Pierre  Rabhi et Thich Nhat Hanh, tous deux messagers de cette urgence à intégrer spiritualité et écologie.

 

– Oser aller de l’avant…

Des films comme «  En quête de sens », « Demain »… les livres de Pablo Servigne (Comment tout peut s’effondrer…) , de Pierre Rabhi (et son mouvement Colibri)… l’évolution du monde où tout s’accélère, où la peur domine (avec le contrôle et le pouvoir qui en découlent)… tout cela a eu l’effet de me « booster », m’a donné l’envie d’aller de l’avant, d’oser exprimer ma créativité et mettre en lumière les ressources que je peux partager.

A cela s’ajoute un élan puissant à cultiver le « nous », le lien, cet « essentiel de l’être humain » qui ouvre les portes de la guérison intérieure.

Partager la présence,  la vibration, l’émotion,  l’action… apprendre à communiquer en conscience et avec bienveillance.

L’idée puis la co-création de « En Terre Essen’Ciel » découlent de ce processus.